la compagnie

le bruit qu'ça coûte

* Musée de l’Œuvre-Notre-Dame de Strasbourg

La Cie Le Bruit qu’ça coûte conclut son travail
au sein de ce magnifique musée situé
à l’ombre de la cathédrale de Strasbourg et des rumeurs de la ville.

De nombreux projets ont résonné dans ses vieux murs.
Des sons électroacoustiques, de la musique, des bruits et des voix se sont immiscés entre les oeuvres,
dans les recoins pour proposer des cheminements inouïs
à travers la collection et l’architecture du bâtiment.

LE FIL À SONS

Un parcours sonore qui relie plusieurs oeuvres
et vous dévoile les émotions et les sensibilités singulières des personnes
qui ont participé à cette aventure phonique.

À écouter de préférence au casque in situ – Téléchargement libre

1/ Le Christ de Wissembourg

Salle romane/ Le musicien Philippe Aubry transcrit
dans une pièce pour quatuor à cordes
l’hypnotique visage du vitrail intitulé

Le Christ de Wissembourg (3e tiers du XIIe siècle)

2/ La salle de la Loge

Salle 5/ Jean Délivré nous parle de sa restauration
des statues du portail Saint-Laurent exposées
dans la salle de la Loge.

Prise de sons, musique et montage: Philippe Aubry

3/ Le gable

Salle 7/ La médiatrice culturelle
Stéphanie Baunet ainsi
que le musicien et luthier Florian Jougneau
évoquent les différents éléments du gable.
 
Musique: Florian Jougneau
Prise de sons et montage: Philippe Aubry

4/ Les statues de Nicolas de Leyde

salle 25/ Les doigts experts de deux personnes aveugles décrivent leurs émotions au toucher de
la Tête d’homme barbu au turban
et de L’homme accoudé,
chefs-d’œuvre de Nicolas de Leyde.

Prise de sons et montage: Philippe Aubry

5/ La corbeille de verres de Sébastien Stosskopf

Salle 37/ Les mots de l’écrivaine Véronique Bruez sont mis en voix par Alicia Von-Reiswitz pour offrir une exploration sensible du tableau de Sébastien Stoskopff.

Prise de sons, musique et montage: Philippe Aubry

6/ L’armoire baroque

Salle 38/ L’ébéniste Antoine Stroesser explore
avec passion une armoire baroque qu’il a restaurée.

Prise de sons et montage: Philippe Aubry

7/ La tête de Saint-Jean

Salle du jubé/ La conservatrice du musée
Cécile Dupeux

nous raconte l’extraordinaire acquisition de cette sculpture.

Prise de sons et montage: Philippe Aubry
Musique extraite des « Maîtres du mystère »

8/ Le jardin du musée

Jardin/ La médiatrice culturelle Sylvie Bucher,
passionnée de jardin, nous dévoile quelques secrets
de cet Hortus Conclusus.

 Chant médiévaux: Caroline Magalhaes  
Prises de sons, musique et montage: Philippe Aubry
  

9/ Le spectateur

Salle de la Loge/ La visiteuse Catherine Bauchet
couturière à ses heures perdues, est intriguée par ce spectateur provenant de la tour octogonale de la cathédrale. 

Prises de sons, musique et montage: Philippe Aubry  

10/ La vierge à l’enfant

Salle 22/ Une étonnante rencontre
entre une statue polychrome (vers 1460)

et un texte humoristique de l’écrivain alsacien
Jörg Wickram (1505 – 1562).
 
Récitant: Maxime Pacaud
Prises de sons, musique et montage: Philippe Aubry
  

11/ La salle des administrateurs

La musique du compositeur strasbourgeois
Bernhard Schmid l’ancien (1534 – 1596)
et les mots si engagés 
de la poétesse Louise Labé (1524 – 1566)
résonnent dans cette superbe salle.

Flûte à bec: Renata Duarte
Luth: Parsival Castro
Récitant: Maxime Pacaud
Prises de sons et montage: Philippe Aubry
  

ARCHIVES

LA NUIT DES MUSÉES

14 mai 2022

Pour répondre à la question posée lors de la nuit des musées: « Envie de nature? »
La Cie Le Bruit qu’ça coûte a proposé une version binaurale du Jardin de l’ouïe qui avait été créé durant l’été 2021. Confortablement installés sous les gloriettes ou dans des transats, les nombreux visiteurs s’imprégnaient d’un certain état d’esprit du Moyen-Âge.
Ils ont également eu la possibilité de se plonger dans l’obscurité pour écouter de façon immersive de très beaux paysages sonores réalisés par Fernand Deroussen et Philippe Aubry. 

« Il faut que l’œuvre d’art soit associée aux horizons d’une province,
à ses bois, à ses eaux, à l’odeur de ses fougères et de ses prés.»
C’est avec ces mots empruntés à l’historien d’art Emile Mâle qu’Hans Haug,
fondateur du musée de l’Œuvre-Notre-Dame,
justifie la présence de ce jardin médiéval.

Au fil de votre visite vous pouviez entendre:

  • Des extraits du Cantique des cantiques.
  • Des extraits du Livre des subtilités des créatures de diverses natures – Physica (Éditions Grégoriennes) et Les causes et les remèdes (Traduction de Pierre Monat – Éditions J. Millon) d’Hildegarde de Bingen – mise en voix: Alicia von Reiswitz – chant: Ave Generosa composé par Hildegarde de Bingen et interprété par Caroline Magalhaes.
  • Des extraits du Roman de la Rose de Guillaume de Loris (traduction de Jean Dufournet – Éditions GF Flammarion) – mise en voix: Philippe Aubry.
  • Musique interprétée au oud par Florian Jougneau

L’installation sonore Le jardin de l’ouïe transcrit un certain état d’esprit du Moyen Âge qui vivait près de la nature. Les plantes présentes dans ce courtil, qu’elles soient médicinales, ornementales ou condimentaires, ainsi que la présence de l’eau et l’aspect clos du lieu participent à une représentation symbolique du Jardin d’Éden ou de l’Hortus Conclusus, thèmes iconographiques chers à l’époque médiévale.

 

LE JARDIN DE L'OUÏE

Installation sonore dans le jardin médiéval jusqu’au 3 octobre 2021

Au gré de vos pas, vous pouviez découvrez la symbolique des plantes de ce jardin, les croyances et légendes populaires qu’elles ont contribué à fabriquer ainsi que les vieilles recettes et élixirs qu’elles ont suscités. 

Plusieurs pièces de musique médiévale interprétées par Caroline Magalhaes et Florian Jougneau  ont été spatialisées sur des haut-parleurs dissimulés dans tout le jardin pour accompagner la quiétude du promeneur.  

Une halte sous l’ombre des gloriettes vous permettait d’écouter des extraits du Roman de la Rose (XIIIe siècle), véritable best-seller de la littérature courtoise, des textes d’Hildegarde Von Bingen ou bien encore des contes, légendes et recettes liés au patrimoine botanique du jardin.

Mais ce jardin ne pouvait être un paradis terrestre sans la présence céleste de quelques oiseaux virtuoses se mêlant à de mystérieuses stridulations d’insectes.

Merci à Sylvie Bucher du service éducatif des Musées de Strasbourg, pour ses recherches documentaires et la mise en voix. Création sonore de Philippe Aubry.